My gratitude to Candy Bert for translating this short story! It was really a pleasant surprise! Thank you very much, my friend! ❤❤
Ma gratitude à Candy Bert pour avoir traduit cette histoire courte! C’était réellement une surprise agréable! Merci beaucoup, mon amie! ❤❤
Avertissement : L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation.
Note : Cette histoire courte a été écrite du point de vue d’Albert, principalement sur la base du dernier volume du manga et dans certaines parties de l’histoire finale qui a été publiée par Mizuki en 2010.
Vous trouverez peut-être que certaines scènes ou des idées spécifiques de cette histoire sont magnifiquement exprimées dans d’autres histoires sur Albert et Candy aussi. S’il vous plait, gardez à l’esprit que ce n’est qu’une coïncidence, que nous, auteurs de fanfic ont fondé nos histoires sur les mêmes personnages du même manga.
Si vous avez apprécié cette lecture, s’il vous plait donnez votre avis ! Je serais ravie de vous entendre mais je me réserve le droit de supprimer tout commentaire grossier ou négatif.
Un merci spécial à mes lecteurs béta.
– Ms Puddle
ooo
Sieste
Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Comment puis-je avoir sommeil maintenant… Ce doit être la chaleur du Soleil de l’après-midi qui me rend somnolent. Ou alors est-ce ce délicieux déjeuner que Candy et moi avons préparé ensemble plus tôt ?
Sachant que mon fidèle assistant personnel, Georges, va bientôt venir pour ramener Candy à Chicago, nous avons finalement ralenti pour faire quelque chose de tranquille. En attendant, mon bel ange est assis à côté de moi, tellement concentré sur la fabrication de chaines de fleurs, une pour moi et une pour Poupée, mon animal de compagnie, une mouffette. Après avoir eu tellement de plaisir aujourd’hui à gambader dans la prairie près de Mountain Lodge, profitant des activités de plein air telles que la pêche et l’escalade des arbres, j’ai presque oublié que je suis censé être le tuteur légal de ma compagne. Regardant secrètement son profil, je ne peux pas m’empêcher d’admirer la façon dont elle est belle quand elle se concentre sur son projet en solo, sa bouche recroquevillée dans un sourire satisfait. En fait, celle qu’elle a faite pour Poupée est assez longue pour mon cou mais on dirait qu’elle va en faire une autre beaucoup plus longue pour moi. A en juger par son rythme actuel et le tas de fleurs que nous avons cueillies avant, combien de temps lui faudra-t-il pour les relier toutes ensembles ?
Je veux tellement la regarder travailler sur son petit projet mais malheureusement après toute l’excitation durant la journée, aujourd’hui, mon corps me fait défaut. Mes paupières sont devenues de plus en plus lourdes. Je devrais probablement me laisser aller à me reposer pour un petit moment.
Candy, ça ne te dérange pas si je fais une sieste ? Je m’aventure doucement.
Elle détourne instantanément son attention vers moi et me regarde avec ses yeux brillants et grands ouverts.
Pourquoi, tu t’ennuies ? Elle a l’air légèrement blessée et je me sens mal de la décevoir.
Secouant la tête avec insistance, je tapote doucement sa main pour la rassurer.
Non, Candy. C’est juste que, je n’ai pas très bien dormi la nuit dernière.
Pourquoi tu as mal dormi ? Y avait-il quelque chose de mal ? Elle insiste l’air inquiet.
J’élabore une excuse plausible.
Ce n’était rien, vraiment. Je suppose que le canapé n’était pas très confortable après tout… Avec ma voix s’estompant, je termine avec un sourire penaud.
C’est vrai, elle remarque dans un murmure en détournant les yeux vers le sol et ses joues virant au rouge. Tu m’as laissée utiliser le lit.
Elle n’a aucune idée de la façon dont sa timidité soudaine me touche. Hier, elle m’a fait suffisamment confiance pour passer la nuit avec moi, dormant dans le seul lit disponible à l’intérieur du chalet. Bouche bée devant elle, j’ai une forte envie de la tirer dans mes bras juste à ce moment-là. Elle est ta fille adoptive à quoi penses-tu ? Je me réprimande durement et j’ai dû serrer fermement les poings. Après avoir pris quelques profondes respirations, quand je suis sûr que ma voix semblera calme, je réponds à sa remarque en souriant.
Pas de souci, Candy. Un gentleman doit laisser le lit à une dame.
Elle rit simplement à mon commentaire et redevient gaie à nouveau. Elle ajoute ensuite, avec ses lèvres incurvées vers le haut dans un sourire aimable :
Bien sûr, vas-y repose-toi un peu, Albert. Je te réveillerai quand j’aurai fini ça.
Oui, à mon grand soulagement, elle m’appelle encore Albert, comme elle l’a toujours fait. Elle ignore comment je me sentais embarrassé et honteux quand elle a voulu exprimer sa gratitude sincère hier, s’adressant à moi en tant que l’Oncle William. J’ai dû interrompre son discours reconnaissant parce que je ne voulais pas qu’elle commence à me traiter comme son père.
Alors pourquoi ai-je adopté Candy, il y a quelques années ? Il y avait une poignée de raisons. Tout d’abord, après que je l’ai sauvée de la noyade près de la cascade, j’ai reconnu son visage et j’ai vu mon badge qui pendait autour de son cou. Elle ne savait pas que nous nous étions rencontrés l’un et l’autre avant cela. Je ne fus pas surpris car j’avais l’air très différent alors. Etant un adolescent troublé moi-même, j’ai erré en quelque sorte par la colline près d’un orphelinat appelé la maison de Pony. Là, je l’ai rencontrée, une petite fille orpheline qui avait pleuré. Mais mon kilt écossais l’avait rendue curieuse et ma musique de cornemuse lui avait remonté le moral. Elle avait également réussi à me faire rire de bon cœur pour la première fois depuis un long moment. Après notre brève rencontre, j’ai laissé tomber mon badge distraitement. Puisque aucun de nous ne connaissait le nom de l’autre, elle avait toujours appelé ce garçon, le Prince de la Colline.
A part avoir grandi et s’être développée, son apparence n’avait pas beaucoup changé en tant qu’adolescente et ses yeux émeraude pétillants et son charmant sourire m’ont rappelé ma défunte sœur bien-aimée, Rosemary. Quand elle a repris conscience, elle m’a dit son nom, Candy et je lui ai dit mon deuxième prénom, Albert. Travaillant en tant que fille d’écurie pour les Leagan, des parents, je n’arrivais pas à croire qu’une fille de son âge avait déjà traversé tant de difficultés. Je me suis véritablement senti désolé pour elle et quelques jours plus tard, je découvrais que les Leagan l’avait envoyée au Mexique pour y travailler. Je me suis décidé à faire quelque chose en mon pouvoir pour l’aider et j’ai alors pris une des décisions les plus importantes de ma vie.
Maintenant que je regarde en arrière, je sais que j’aurais pu faire quelque chose de différent pour la sortir des ennuis. Je suppose que j’ai été fortement influencé par les lettres individuelles écrites par mes neveux, me suppliant d’adopter Candy. A l’époque cela m’a semblé une chose naturelle à faire en lui donnant le nom précieux de notre famille, ce qui a inévitablement mis ma tante en colère. A peine fait alors, que je m’attendais à finir par regretter de l’avoir adoptée.
Laissant échapper un petit soupir en me souvenant de ces jours, je reviens vers le présent en cherchant une bûche de taille adaptée comme oreiller. Pour lui tenir compagnie, je la pose près de Candy pour que je puisse faire ma sieste juste derrière elle.
Je me couche avec mes mains sous ma tête, mon genou replié avec mon pied à plat sur le sol et mon autre jambe croisée par-dessus le genou. Une fois Candy certaine que j’ai trouvé une position confortable, elle reporte son attention sur sa chaine de fleurs. Par conséquent, elle ne sait pas qu’en fait, je suis en train de la regarder de dos, souriant béatement juste parce qu’elle est ici avec moi, surtout après m’être caché d’elle pendant des mois.
Comment puis-je lui dire la véritable raison pour laquelle je n’ai pas bien dormi la nuit dernière ? Le fait que j’étais de nouveau sous le même toit qu’elle qu’elle dormait comme un ange dans le lit juste à côté de mon canapé.
Au cours de mon dernier voyage d’affaires frénétique avec Georges, je lui ai parlé de mon projet de me retirer à la Villa de Lakewood pour un repos plus que nécessaire et pour la solitude. Depuis que je suis un orphelin moi-même, j’ai aimé rester seul tôt le matin dans le solarium parce que, pour une raison quelconque, me baigner dans la lumière matinale me procure souvent la tranquillité de l’esprit. Ainsi, le personnel d’entretien sait que je ne commence pas ma journée sans passer un peu de temps dans cette pièce et il ne me dérange pas du tout.
Mais hier, alors que j’appréciais ma première heure matinale dans le solarium, quelque chose d’inhabituel s’est produit. La douce voix de Candy a pénétré à travers le silence derrière moi en se présentant. C’était sans aucun doute le moment le plus choquant de ma vie. Comment savait-elle que son mystérieux père adoptif, l’Oncle William, était à Lakewood ? Georges l’en avait-il informée ? Comment cela se faisait-il ? Il ne m’a jamais désobéi et a toujours été peu loquace.
Avec déférence dans la voix, Candy a expliqué pourquoi elle s’était montrée sans invitation. Elle m’a imploré d’annuler ses fiançailles avec Neil Leagan parce que c’était mon ordre. J’étais plus que furieux de savoir que mon nom a de nouveau été utilisé à mauvais escient et cette fois, pour la forcer à se marier avec quelqu’un qui l’avait intimidée pendant des années. Mon instinct me dit que c’était ma tante qui avait agi derrière mon dos. Vraiment. Qui d’autre aurait eu le courage d’agir dans mon dos ?
Alors que je débattais avec moi-même si je devais lui faire savoir que j’étais son bienfaiteur depuis tout ce temps, elle a cessé soudainement de parler. Semblant incertaine, elle a commencé à douter qu’elle parlait effectivement bien à l’Oncle William. Le terrible moment que j’avais évité pendant des années vint enfin et je rassemblai mon courage pour parler, sachant avec certitude qu’elle reconnaitrait ma voix.
Le reste de la journée s’est extrêmement bien passé mieux que je ne l’aurais jamais imaginé, en fait. Comme prévu elle a été choquée jusqu’au cœur pour dire le moins mais il ne lui a pas fallu trop longtemps pour accepter le fait que j’étais, après tout, celui à qui elle avait écrit des lettres depuis son adoption. Elle ne m’a pas du tout accusé de lui avoir menti mais à la place elle m’a demandé pourquoi je lui avais caché la vérité toutes ces années. Je me suis excusé sans lui en donner les raisons et elle ne m’a plus posé de questions après ça, vraisemblablement perdue dans de profondes pensées.
Quel soulagement pour moi ! Pour sûr, un jour je lui laisserai savoir tous les détails qui se cachent derrière le mystère de l’Oncle William, connu pour être un vieil homme mais ce n’est pas encore le bon moment. Combien de faits choquants peut-on assimiler en une seule fois ? Eh bien, elle ne sait même pas encore toute la vérité. Elle sera encore plus étonnée plus tard, si je décide de lui révéler qu’en fait, je suis l’adolescent qu’elle a rencontré sur la colline, il y a de nombreuses années.
Pour abréger la longue histoire, j’étais un célibataire d’une vingtaine d’années quand l’adoption a eu lieu. Outre le fait que je ne devais pas révéler ma véritable identité, je refusais d’avoir une adolescente qui me traiterait avec beaucoup de respect. Mon objectif était de veiller sur elle silencieusement comme son ainé et soi-disant plus sage, ami.
Qui aurait pu penser que je serais impliqué plus tard dans un accident et qu’en conséquence je souffrirais d’amnésie ? Candy et moi sommes tombés l’un sur l’autre par hasard à Chicago et je n’avais aucune idée de qui elle était. Elle m’a reconnu comme son ami, quelqu’un qui l’avait aidée dans le passé. Ignorante de notre lien adoptif, elle m’a dit que j’étais comme un grand frère qui lui était cher et pour rembourser ma gentillesse, elle voulait prendre soin de moi en vivant ensemble dans un appartement confortable jusqu’à ce que j’aie retrouvé ma mémoire. Avant longtemps, je suis devenu son confident, maintes et maintes fois elle m’a raconté beaucoup de choses sur elle-même, sans réserve, y compris son premier innocent amour, le Prince de la Colline. Inutile de dire que je ne savais pas qu’en fait, c’était moi.
Après des mois de cohabitation avec Candy, elle a finalement eu la chance de rencontrer son amour, Terry, à New York. Il l’avait invitée à la première de sa représentation à Broadway. Ils avaient été séparés pendant plus d’un an, elle a donc quitté Chicago avec de grandes espérances, en utilisant l’aller-simple qu’il lui avait fourni. Je fus consterné quand elle revint quelques jours plus tard, le cœur complétement brisé. Quand elle a déversé sur moi tous ses sentiments à propos des raisons de sa rupture avec Terry, j’étais sérieusement attristé de la voir dans une telle douleur. Je lui ai offert ma sympathie et la consolation, en la tenant près, dans mes bras, lui donnant mon épaule pour pleurer et l’écoute de ses descriptions détaillées de ce qui était arrivé pendant le voyage. Je ne le savais pas à ce moment-là mais je commençais à tomber amoureux d’elle.
Si elle avait su dès le début que j’étais son tuteur, elle m’aurait indiqué ma place et mon rôle dans sa vie. Même étant amnésique, je n’aurais pas laissé mes sentiments prendre cette tournure lorsque nous vivions ensemble. Mais parce que je ne savais pas qui j’étais, je l’ai connue à partir d’une perspective totalement différente. Cependant, je faisais de mon mieux pour lui cacher mes sentiments car je pouvais sentir qu’elle était encore en deuil de sa perte, Terry.
Un jour, alors que j’effectuais mon travail de routine dans la cuisine du restaurent, laver la vaisselle, un terrible mal de tête m’a saisi tout à coup. Je me suis effondré en quelques minutes et j’ai été amené dans la salle du personnel. Quand je suis revenu à moi, j’étais redevenu mon ancien moi et la première image qui me vint à l’esprit fût un beau visage, gai avec des taches de rousseur. Je fus horrifié de réaliser que j’étais amoureux de ma fille adoptive.
Autant, je pouvais comprendre que c’était inapproprié mais les sentiments que j’avais pour elle étaient réels et forts. Avec le retour de ma mémoire passée, je savais pourquoi elle était devenue si importante pour moi. A cause de ma place particulière dans la famille, j’avais été seul depuis que j’étais enfant, entouré de serviteurs pincés ou de précepteurs impassibles, aucun ami de mon âge pour jouer avec. Sans doute que vivre avec Candy avait été la période la plus heureuse de ma vie, quand je pouvais enfin avoir quelqu’un à qui parler, avec qui rire, et de partager tous les détails de la débrouille de ma vie quotidienne.
J’aurais souhaité en effet qu’il y ait un interrupteur « marche/arrêt » pour moi, afin que je puisse renverser mon état d’esprit et être à nouveau son tuteur ou son ami. Mais il était déjà trop tard pour moi, comme si le destin se moquait de moi.
Au lieu de rentrer à la maison, tout de suite après, je suis allé au parc, pataugeant à me demander si je devais lui parler de mon rétablissement et de mon amour pour elle. Mais dès que je suis arrivé chez moi, j’ai su qu’elle n’était pas prête pour un nouvel amour. Elle s’était endormie, affalée au-dessus de tous ces vieux journaux. Je les lui avais cachés et les avais stockés sous le lit parce qu’ils parlaient tous de mauvaises nouvelles de Terry. Apparemment, elle les avait découverts et avait pleuré jusqu’à épuisement après les avoir lues. Le message était clair pour moi, son cœur se languissait encore pour Terry même après des mois de cette rupture fatidique. Peu importe combien je voulais la rendre heureuse, Je devais continuer à réprimer mes sentiments. Encore une autre chose dont j’étais tout à fait sûr. Je ne voulais pas me détacher d’elle.
Par conséquent, Je décidai de ne pas informer Candy de ma guérison. Après avoir contacté Georges, mon assistant, j’ai exprimé mon souhait de continuer à vivre avec elle dans ce petit appartement situé dans la banlieue de Chicago. Comme toujours, il n’a pas dit quoique ce soit pour s’opposer à ma volonté ou douter de mon jugement. A la place, lui et les autres sont venus me chercher tous les jours pour aller au travail.
Alors j’ai quitté mon travail de plonge au restaurent et je mentis à Candy à propos d’un nouvel emploi au zoo, travaillant en tant que consultant animalier. Depuis alors, j’ai été en continuelle lutte avec mon dilemme de la laisser savoir à propos de mon rétablissement et je me suis réprimandé presque tous les jours de lui mentir. Chaque matin quand je voyais son visage angélique, je ne pouvais pas me résoudre à l’informer de la « bonne nouvelle » qu’elle attendait parce que je craignais que cela signifie la fin du partage de nos vies ensemble.
En outre, j’étais partagé entre mon travail et ma relation avec elle. Etant terriblement occupé en tant qu’homme d’affaires, j’ai à peine cuisiné pour elle et elle s’est même plainte que je gaspillais trop d’argent en achetant les diners. Parfois je devais travailler le weekend, si bien que je ne pouvais pas passer autant de temps que je voulais avec elle.
Avant que je n’aie pu le savoir, des mois ont passé. Je me suis encore fait plaisir en ayant cette vie réconfortante avec elle jusqu’à une nuit d’hiver quand j’ai surpris la conversation entre Candy et notre propriétaire aux Magnolias, qui essayait de m’expulser, croyant que j’étais un homme suspect. Cela m’a frappé durement, alors que je réalisais que nos voisins avaient compris que finalement, je n’étais pas son frère. Dans le même temps, j’ai perçu que Candy avait déjà découvert que je lui mentais à propos du travail au zoo mais elle avait quand même choisi de me faire confiance. La partie la plus touchante était qu’elle disait fermement à la propriétaire que si je devais partir, elle aurait quitté l’appartement avec moi, ensemble. Avec le cœur lourd, je savais que le temps était venu. Je devais faire face à la réalité de la situation mais au lieu de lui dire la vérité sur notre relation, j’ai choisi la fuite. J’avais besoin de temps pour oublier mes sentiments envers elle d’abord, alors j’ai disparu sans lui laisser aucun détail sur la façon me contacter.
Depuis cette nuit, j’ai essayé de mon mieux d’éviter Candy et je me suis sévèrement réprimé plusieurs fois, que je devrais arrêter de l’aimer de cette manière parce que j’étais son tuteur pour l’amour du ciel. Bien que, c’était plus facile à dire qu’à faire. J’ai admis cette pensée dans mon esprit mais je ne pouvais empêcher les sentiments qui résidaient dans mon cœur. Ma vie de travail intense en quelque sorte m’a soulagé de penser trop à elle et j’apparaissais comme normal pour la plupart des gens. Mais parfois, je me réveillais dans mon lit luxueux dans le milieu de la nuit, me demandant où j’étais, comme si j’avais laissé une part de moi-même derrière quand je suis parti de l’appartement cette nuit d’hiver et je que je ne serais jamais plus complet à nouveau.
Je dois avouer que plus j’essayais de ne pas penser à elle et plus elle me manquait. Parfois, je ressentais même le « mal du pays », me rappelant notre période vivant dans ce minuscule appartement que j’ai partagé avec elle pour un peu plus d’un an. En fait, une des choses dont j’avais l’habitude et que j’appréciais le plus était mon journal. Durant les jours solitaires, à chaque fois que je me trouvais ramassant inconsciemment un crayon en voulant lui écrire, je notais mes humeurs et mes impressions dans mon journal ce qui me donnait le réconfort comme si je lui parlais.
Alors un jour, j’ai réalisé quelque chose. Me rappelant comment elle a été facilement trompée par Neil, que Terry l’attendait quelque part, j’ai demandé à Georges d’envoyer un détective privé digne de confiance pour m’aider à tracer la localisation de Terry. Il revint bientôt avec une piste que Terry se dirigeait vers Rockstown, basé sur son calendrier actuel. La première chose que je fis était de mettre mon déguisement de peur que Terry ne puisse me reconnaitre. En effet, il était là, jouant dans un état tellement pitoyable, manifestement ivre. Convaincu qu’il était déprimé de sa séparation d’avec Candy, j’ai décidé de jouer Cupidon pour eux. Qu’est-ce qui la rendrait plus heureuse que d’être réunie avec son amour, qui apparemment ne l’avait pas oubliée non plus ? Comme attendu, Georges, qui me tenait compagnie, n’a fait aucun commentaire à propos de ma décision et a simplement conseillé au détective privé de rester sur place et de nous informer au sujet de Candy et Terry.
Par conséquent, tentant d’arrêter de me torturer, j’ai acheté une jolie robe de printemps et je lui ai envoyée sous mon nom avec une brève note lui disant qu’elle était dans mon esprit peu importe où j’allais. Si elle recevait mon cadeau sans rien faire d’autre, alors cela aurait été un signe clair pour moi que je ne signifiais rien pour elle. Cela m’aurait certainement aidé à l’oublier. D’un autre côté, elle aurait probablement rendu une visite à Rockstown, pensant que c’était là que je résidais. Alors elle aurait couru vers Terry comme prévu et après cela j’aurais eu la meilleure raison de la traiter comme quelqu’un, de nouveau sous ma responsabilité. J’imaginais que c’était les deux conséquences possibles, du moins c’est ce que je pensais.
Elle est allée à Rockstown mais étonnamment, elle est revenue à Chicago, seule. D’après le rapport du détective privé fiable de Georges, elle a vu la représentation de Terry et elle est restée pendant un petit moment mais elle est partie avant que la pièce ne soit terminée. Elle est alors allée dans un restaurent avec une femme, qui a été confirmée plus tard comme étant la mère de Terry, Mademoiselle Eleanor Baker. Pourtant, Candy n’a pas rencontré Terry et ce qui m’a le plus frappé est ce qui est arrivé le lendemain. Elle était à la recherche d’un homme avec des cheveux blonds et des yeux bleus partout dans cette petite ville en montrant un dessin me ressemblant.
Etait-elle vraiment à ma recherche ? Je n’osais pas y penser. Evidemment, je ne pouvais pas nier le fait que Candy et moi partagions un lien très fort mais je ne m’étais jamais attendu à ce que ses sentiments pour moi étaient plus que fraternels. N’avait-elle toujours pas dit que j’étais son grand frère ? Avait-elle changé en quelque sorte durant mon absence ?
C’était ce que je méditais depuis l’incident de Rockstown. Par conséquent, hier, quand nous étions assis devant le feu de cheminée en nous réchauffant dans Mountain Lodge, j’ai tâté le terrain en lui parlant du retour de Terry à Broadway. Elle apparut sincèrement heureuse pour lui mais semblait bientôt perdue dans ses pensées et n’a fait mention de rien au sujet de sa visite à Rockstown.
La nuit dernière, après une longue journée, Candy n’a eu aucun problème à s’endormir aussitôt qu’elle toucha le lit. Malheureusement, je n’ai pas été aussi chanceux parce que j’étais bouleversé par toutes ces pensées. Mon cerveau ne m’a tout simplement pas laissé me reposer la nuit dernière. Etant pleinement éveillé, j’avais beaucoup de temps pour réfléchir et plus je venais à penser à ce qui s’était passé durant la journée et plus j’appréciais Georges qui a renseigné Candy afin de trouver son père adoptif à Lakewood.
Je me suis clairement souvenu du moment après que Georges a fini de lire le rapport du détective privé de Rockstown. J’étais époustouflé et mon esprit s’est vidé pour qui sait combien de temps. J’ai même vu une expression de sympathie sur son visage pour un bref instant. Ce devait être le regard de stupéfaction sur mon visage qui l’a en quelque sorte touché parce qu’il était toujours calme et froid autrement. Pourtant, il s’est vite ressaisi et n’a montré aucune émotion particulière après ça.
Considérant que Georges était mon seul compagnon pendant des années, en particulier après la mort de Rosemary, il était pratiquement mon frère ainé. En fait, il était probablement la seule personne au monde qui pouvait voir à travers moi. Par conséquent, il a dû sentir mes conflits intérieurs depuis que je l’ai contacté après mon rétablissement et les fiançailles forcées de Candy et Neil ont dû le pousser à désobéir à mon ordre.
Cependant, bien que je me sente épuisé, je ne peux toujours pas m’endormir. Je lève un peu ma tête afin que je puisse voir une partie du visage de Candy pendant qu’elle relie minutieusement les fleurs une par une. Je suis incroyablement ému à cause de l’énorme effort qu’elle a mis pour fabriquer une telle longue chaine pour moi. Tout à coup, j’ai une forte envie de lui dire que j’étais cet étranger « portant une jupe » qui lui est apparu sur la colline quand elle n’était encore qu’une petite fille.
Mais je savais que je ne pouvais pas lui dire comme ça en passant, « Eh, Candy, tu sais que j’étais le garçon écossais que tu voulais rencontrer à nouveau ? Oui, tu as porté mon badge toutes ces années comme une amulette. »
Ce n’est pas drôle du tout. Sachant que ce Prince de la Colline était en fait son premier béguin, comment peut-elle accepter le fait que ce jeune adolescent a grandi plus tard pour être son père adoptif ? A moins que… bien sûr… maintenant, elle ait des sentiments particuliers pour moi.
Maintenant que Georges est sur le chemin pour chercher Candy, j’ai décidé de ne pas perdre davantage de temps à rêvasser. Je me relève rapidement et j’appelle chaleureusement son nom, « Candy ? »
Evidemment surprise, elle sursaute littéralement et se tourne vers moi dans l’incrédulité. « Albert ? Tu ne dors pas ? »
Avec un sourire crispé sur mon visage, je secoue la tête lentement. Alors, je rassemble mon courage et je prends doucement l’une de ses mains dans la mienne, mes yeux regardant les siens constamment. Un peu déconcertée, elle laisse tomber ses fleurs distraitement et rougit involontairement et sa réaction m’a significativement encouragé à lui poser la question qui me tracassait depuis des semaines, « Me recherchais-tu, Candy ? »
Elle fronce les sourcils légèrement, me regardant apparemment désemparée. Bien sûr cette question était dans ma tête depuis si longtemps que, sans le savoir, j’avais omis le lieu. Alors je m’éclaircis la voix et je précise, « Je veux dire… à Rockstown. »
J’espère qu’elle ne sait pas que mon cœur bat furieusement dans ma poitrine en ce moment, bien que je réussisse à esquisser un sourire sur mes lèvres.
Abaissant son regard, elle semble si adorable, son visage devenant progressivement rouge comme une betterave. « Comment le sais-tu ? »
Sa voix est à peine audible mais sa question est en fait une affirmation pour moi, donc je me penche en avant et je saisis également son autre main. Elle relève les yeux d’un coup, me scrutant, clairement surprise par mon comportement.
« Candy », je commence, essayant d’apparaitre le plus tendre possible, regardant maintenant intensément dans ses yeux. « S’il te plait, dis-moi pourquoi ? »
Elle demeure silencieuse, apparemment en difficulté à trouver ses mots. Après un temps, elle regarde ailleurs, cachant ses joues roses mais cela me fait même la désirer davantage. J’avale difficilement et pendant que je réfléchis à quoi faire ensuite, elle me regarde avec des larmes dans les yeux. Un bref instant plus tard, elle prend la parole d’une voix tremblante, « Albert, tu ne sais pas à quel point tu m’as manqué… »
Sa réponse pénètre mon cœur si profondément que je perds mes mots. Pour un bref instant, il y a un silence absolu entre nous. Avec ses lèvres tremblant un peu, elle souleva brutalement une question, « Tu as arrangé cette rencontre… à Rockstown… n’est-ce pas ? »
Je hoche la tête comme ma réponse. Etant perplexe, elle me demande tranquillement à travers ses yeux larmoyants, « Pourquoi ? »
Je suis sur le point de lui dire que je pensais qu’elle aurait voulu rencontrer Terry à nouveau mais je ne veux pas mentionner son nom maintenant. A la place, étant terriblement ému, je m’entends dire à haute voix, « Parce que je t’aime, Candy, et je veux que tu sois heureuse. »
Après avoir entendu ma confession, ses beaux yeux verts s’agrandissent, regardant perplexe et des larmes commencent à couler sur ses joues. Elle n’est pas la seule qui soit choquée en ce moment mais en même temps je me sens instantanément soulagé. Poussant un profond soupir, je me dis, ça y est, je l’ai finalement dit, après tous ces mois à me réprimer.
Alors je tends la main et j’essuie amoureusement ses larmes aves mes pouces, plaisantant moi-même comme une façon d’apaiser les tensions, « Ne pleure pas maintenant, Candy, est-ce vraiment si mal que je t’aime ? »
Son visage se brise en un sourire après ça. Elle dit alors pensivement, entre ses sanglots, « Albert, je me souviens du sandwich que nous avions divisé en deux moitiés… et ta promesse de tout partager avec moi… »
Je hoche la tête silencieusement, me demandant où elle veut en venir. Alors elle continue, bégayant, « Mais puisque que tu as disparu, tu as délibérément rompu tous les ponts avec moi… J’ai passé de nombreuses nuits blanches en manque de toi… moi pleurant pour pouvoir dormir… »
« Candy, je suis désolé… » C’est tout ce que je peux murmurer à ce moment, me sentant terriblement coupable de l’avoir bouleversée. Quand j’ai décidé de la quitter cette nuit d’hiver, je pensais qu’elle serait capable d’aller de l’avant sans moi à ses côtés parce qu’elle est toujours gaie, forte et indépendante.
Avec ses yeux fixés sur mon visage, dans sa douce voix, ses larmes s’estompent, « Tu m’as tellement manqué que je désespérais de te trouver et le Dr Martin m’a aidée en faisant un dessin de toi. »
Ainsi, c’est ce dessin qu’elle a utilisé en me recherchant… Je pose amoureusement ma main sur son épaule et lui donne une demi-étreinte. Elle se penche alors dans moi et blottit sa tête contre mon épaule. Je ferme les yeux, sachant que je ne veux rien de plus que de la tenir de cette manière. Elle n’a pas besoin de parler davantage parce que je crois que j’ai déjà entendu d’elle tout ce que je voulais savoir.
Mais elle reprend la parole, « Alors quand j’ai reçu ton colis, sans hésiter, j’ai décidé d’aller à Rockstown en espérant simplement que tu y serais toujours. »
Juste à ce moment-là, je sens des larmes qui commencent à me brûler les yeux aussi. Alors elle se redresse pour me faire face et elle me dit doucement, « J’étais très déçue de ne pas t’avoir vu là-bas. J’étais si inquiète à ton sujet, me demandant ce que tu pensais à propos de nous… de notre relation. »
Je réponds aussitôt dans une voix rauque, mes yeux ne quittant jamais les siens, « Maintenant tu sais. »
Elle soupire de frustration et évite de me regarder, apparemment découragée et exaspérée. Alors, après une profonde expiration, elle garde la tête baissée et murmure dans un ton résigné, « Oui… tu es mon père… légalement… »
Sans aucun doute, elle comprend maintenant mon affliction. Je ne sais vraiment pas quoi dire d’autre sur ce point et je commence distraitement à jouer avec les fleurs éparpillées sur l’herbe. Un long moment plus tard, elle dissipe le silence et dit sur un ton reconnaissant, « S’il te plait, ne te méprends pas, Albert. Je serai éternellement reconnaissante pour ta gentillesse envers moi. En tant que pauvre orpheline avec peu de perspectives dans la vie, tu m’as donné un refuge et l’opportunité de recevoir une éducation coûteuse… cependant… »
Je lève mes sourcils, attendant qu’elle poursuive. Elle saisit mon regard interrogateur mais rien ne sort de ses lèvres. Je m’exhorte à être patient à ce moment parce que je sais qu’elle est sur le point de me dire quelque chose d’important. Regardant vers ses propres mains, elle fait un commentaire à voix basse après s’être éclairci la voix, « cependant … je ne veux pas être ta fille. »
De quoi d’autre as-tu besoin d’entendre de sa part, Albert ? Son indice n’est-il pas suffisamment clair ?
C’est vrai. Elle ne savait pas que j’étais celui qui l’avait adoptée, il y a des années et elle m’a considéré comme son frère depuis longtemps, enfin, jusqu’à récemment j’espère.
Par conséquent, j’aborde bravement le sujet juste pour être sûr, « Ainsi tu veux être ma sœur alors ?
Immédiatement elle secoue la tête vigoureusement, rencontrant enfin mon regard. Sa réponse silencieuse est plus que suffisante pour moi. Sans rien dire d’autre, je ramasse quelques fleurs sur l’herbe et je lui demande chaleureusement, « ça te dérange ? »
Dès qu’elle comprend ce que je vais faire, elle me montre un sourire d’approbation. Je prends ça comme un « oui » et avec sa permission, je m’approche plus près d’elle et j’aligne doucement quelques fleurs dans ses cheveux de telle sorte qu’elles forment un bandeau sur le sommet de sa tête. Je prends une longue inspiration, soutenant son regard émeraude silencieusement pendant un long moment. Alors je la louange sans réserve de ma voix profonde, « Candy, sais-tu que tu es devenue une belle dame ? »
Avec un sourire timide sur son visage, elle détourne les yeux, ses longs cils battant.
Rassemblant toute ma force, ici et maintenant, je professe fermement mon amour, « Candy, je veux que tu saches que je t’aime de tout mon cœur. J’ai plus besoin de toi que les mots ne peuvent le dire et ma vie est solitaire sans toi. »
« Et je t’aime aussi Albert. »
Sa réponse rapide est de la musique à mes oreilles. J’avais rêvé de ce moment depuis longtemps et sans plus d’hésitation, je saisis tendrement une de ses mains alors que mes yeux recherchent ses belles prunelles humides qui brillent maintenant. Lentement je lève mon autre main vers son visage et je commence à caresser ses joues aussi légèrement que possible. Sa respiration s’accélère d’anticipation, avec chaque souffle qui devient plus superficiel. Alors je m’incline vers elle et lui murmure à l’oreille, « Candy, s’il te plait, ferme les yeux. »
Elle ferme volontiers les yeux avec les lèvres légèrement entrouvertes m’attendant. Alors, je frotte sa mâchoire avec le dos de mon index et de mon majeur, en les dirigeant vers son menton délicat. Relevant légèrement son menton, j’incline ma tête un peu et je presse mes lèvres contre les siennes, lui donnant un doux baiser. Elle répond en me rendant mon baiser doucement, encerclant ses bras chastement autour de mon cou. Alors j’enroule mes bras autour de sa taille élancée, l’attirant plus près de moi. Nos lèvres fusionnent ensemble alors que nous approfondissons le baiser qui devient plus passionné chaque seconde passant. J’ai perdu la notion du temps mais je ne me soucie pas vraiment si Georges va nous voir comme ça, nous perdant nous-mêmes dans notre baiser fervent et nous tenant l’un autre dans une étreinte serrée. Combien de fois ai-je rêvé d’embrasser Candy ? J’en ai déjà perdu le compte.
Mais quelque chose d’étrange se passe à ce moment-là. Je sens un coup de coude. Au début je l’ignore simplement. Alors je sursaute éveillé par des mains secouant mes épaules.
« Réveille-toi, Albert, réveille-toi ! » Finalement, j’entends la voix de Candy et j’ouvre les yeux, elle me sourit affectueusement. Mon rêve était si vivant que mon cœur cogne violemment contre ma cage thoracique. Me sentant désorienté, je me tapote pour me réveiller et je me frotte le visage rudement. Comme je me relève lentement, Candy dit hâtivement, « Ne bouge pas, Albert ! Tu l’as presque détruite ! »
Alors je la vois réparer rapidement la chaine de fleurs en la déplaçant un peu. Elle m’informe alors, « Maintenant, tu peux te relever mais lentement s’il te plait ! »
Je m’assois avec précaution et je suis étonné de ce qu’elle me présente. Sa longue chaine de fleurs a formé un grand cœur avec elle encerclée à l’intérieur, se tenant au milieu de la forme et une partie de la chaine se trouvant à travers mon abdomen et l’autre partie se trouvant sur mes jambes.
Elle a dû noter l’expression abasourdie sur mon visage et elle me demande timidement, « Tu aimes ? »
Qu’est-ce que tu essaies de me dire Candy ?
Je veux lui demander mais encore sous le choc de mon rêve, je ne suis pas entièrement sûr de savoir comment répondre à sa question. Alors nous entendons tous les deux un coup de klaxon et elle prononce, « Oh Georges est déjà là ! »
Elle se lève aussitôt et je la suis rapidement à travers les buissons. Alors que je la vois courir vers Georges, elle me manque déjà. Après l’avoir remercié sincèrement pour sa prévenance, je leur fais signe au revoir alors qu’ils s’éloignent. Ma seule consolation maintenant est que j’ai déjà planifié de la rencontrer encore à cette soi-disant fête de fiançailles, demain.
FIN
=o=o=o=
If I’m not in love with you
Si je ne suis pas amoureuse de toi
What is this I’m going through, tonight ?
Que m’arrive-t-il, ce soir ?
And if my heart is lying then
Et si mon coeur ment alors
What should I believe in ?
En quoi devrais-je croire ?
Why do I go crazy
Pourquoi je deviens folle
Every time I think about you, baby
A chaque fois que je pense à toi, bébé
Why else do I want you like I do
Pourquoi je te veux autant que ça
If I’m not in love with you
Si je ne suis pas amoureuse de toi
And if I don’t need your touch
Et si je n’ai pas besoin de ton contact
Why do I miss you so much
Pourquoi me manques-tu autant
Tonight
Ce soir
If it’s just infatuation then
Si c’est seulement un engouement alors
Why is my heart aching ?
Pourquoi mon cœur est-il si endolori ?
To hold you forever
Te garder pour toujours
Give a part of me I thought I’d never
Donner une partie de moi, je pensais que je ne pourrais jamais
Give again to someone, I could lose
Donner encore à quelqu’un, je pourrais perdre
If I’m not in love with you
Si je ne suis pas amoureuse de toi
Why in every fantasy
Pourquoi dans chaque rêve
Do I feel your arms embracing me
Je sens tes bras m’enlacer
Lovers lost in sweet desire
Des amoureux perdus dans la douceur du désir
Why in dreams do I surrender
Pourquoi dans mes rêves, j’abandonne l’idée
Lying with you baby
De te mentir bébé
Someone help explain this feeling
Que quelqu’un m’aide à expliquer ce sentiment
Someone tell me
Que quelqu’un me dise
If I’m not in love with you
Si je ne suis pas amoureuse de toi
What is this I’m going through, tonight
Que m’arrive-t-il, ce soir ?
And if my heart is lying then
Et si mon coeur ment alors
What should I believe in
En quoi devrais-je croire ?
Why do I go crazy
Pourquoi je deviens folle
Every time I think about you baby
A chaque fois que je pense à toi, bébé
Why else do I want you like I do
Pourquoi je te veux autant que ça
If I’m not in love with you
Si je ne suis pas amoureuse de toi [1]
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Notes :
[1] Remerciements à Angel de Versailles pour la recommandation de la chanson « If I’m Not In Love With You » (Si je ne suis pas amoureuse de toi) par Faith Hill qui saisit parfaitement les sentiments de Candy quand Albert lui manque durant son absence, ce qui est tangible dans le manga. Bien sûr cette chanson s’applique aussi bien à Albert.
Notes de l’auteur :
Un jour alors que je discutais nonchalamment avec un autre fan d’Albert, nous nous demandions pourquoi Albert a fait la sieste pendant que Candy faisait sa longue chaine de fleurs. Mon ami a alors plaisanté, qu’il n’avait probablement pas bien dormi la nuit précédente à Mountain Lodge avec Candy dans la même maison, encore. De plus, un autre fan d’Albert a remarqué que la chaine de fleurs que Candy faisait, semblait avoir la forme d’un cœur.
Ainsi, j’eus l’inspiration d’écrire cette histoire courte, juste pour l’amusement, l’histoire utilisant ces idées, comme une pause dans l’écriture de ma longue histoire « Love Never Fails » (l’amour ne faillit jamais). S’il vous plait, gardez à l’esprit que cette histoire est totalement mon imagination basée sur les quelques derniers volumes de la version manga de Candy Candy.
Même si au travers de mon histoire c’était juste un rêve d’Albert, les souvenirs de Candy, au sujet de comment Albert lui avait manqué, étaient en fait basés sur l’Histoire Finale de Candy Candy et le manga. Depuis qu’il était parti, elle a réalisé qu’il était plus qu’un frère pour elle et qu’il était quelqu’un de très spécial, à qui elle pouvait parler à peu près de tout. Dans le même temps, se demander qu’est-ce qu’il avait pensé au sujet de leur relation, la rendait folle.
Aussi, j’ai fait cela au travers d’un rêve parce que je voulais coller au déroulement de l’histoire du manga. Albert n’ayant rien avoué jusqu’à ce qu’il se soit révélé comme étant le Prince de la Colline à la fin du manga.
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