Happy Valentine’s Day! I hope you like my coloring of Antlay’s drawing!
Remarque : Candy et tous les personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Iragashi et l’animé à Toei Animation.
Note : Joyeuse saint Valentin! ❤❤❤ Mes profonds remerciements vont à mon amie Antlay pour traduire mon histoire Ça devait être de l’amour. Je sais qu’elle est extrêmement occupée dans la vie alors j’espère qu’elle aimera mon coloriage de son dessin du Prince de la Colline. Ce long chapitre va être divisé en deux parties et je vais poster la seconde partie prochainement.
-Ms Puddle
Chapitre 5 : “Âmes sœur” (Partie 1)
Le lendemain, mes yeux somnolents découvraient la lumière brumeuse qui précède l’aube envahir notre chambre. Je regardais tout autour tout en m’étirant et je remarquais que la plupart des bougies étaient déjà éteintes. Couché sur le dos à côté de moi, se trouvait mon beau prince, qui dormait profondément comme un bébé. Son corps viril était recouvert par la couverture et ses cheveux blonds ondulés étaient ébouriffés. Pauvre Albert…le stress du voyage d’affaires l’avait finalement rattrapé.
La nuit dernière avait semblé être un rêve car je n’avais pas prévu qu’Albert rentre à la maison pour notre anniversaire. De plus nous avions beaucoup parlé, bien que je le sache fatigué par le voyage. Cela signifiait à quel point il se souciait toujours de moi et de mes sentiments.
Quel bonheur de pouvoir se réveiller à côté de mon bien-aimé ! Je prenais plaisir à regarder son visage serein. Même le fait de regarder sa poitrine monter et descendre en rythme me faisait sourire. Albert était mon mari dévoué et je savais que j’étais la seule femme qui avait ce privilège. Je tendais la main et je retirais soigneusement les cheveux de son visage car j’avais toujours aimé admirer ses traits ciselés au repos. A ce moment là il s’agita dans son sommeil et se retourna sur le côté en me faisant face, ses yeux toujours fermés. La couverture alors glissa, révélant son torse musclé. Automatiquement mes yeux parcouraient sa poitrine nue et s’arrêtaient là où les cicatrices étaient, la preuve solide qu’il était prêt à risquer sa vie pour moi quand nécessaire.
Cela me rappelait la première fois que j’avais touché ses cicatrices. A notre nuit de noces, Albert m’avait portée depuis le seuil de la chambre à coucher avant de me poser sur un siège spécial en face de la coiffeuse. Puis s’asseyant juste à côté de moi, il m’avait offert de me masser les pieds car toute la journée j’avais porté des talons. Cela faisait du bien d’étirer et de reposer mes jambes, alors j’avais exprimé ma reconnaissance pour sa prévenance et son attention. Il m’avait donné un doux sourire en réponse et s’était déplacé derrière moi, portant ses mains autour de mon cou pour m’aider à enlever le lourd collier et les boucles d’oreilles. Après cela, il m’avait massé doucement mes épaules tendues et dit d’une voix douce, “Juste relax, Candy.”
En posant mes mains sur les siennes, je pensais lui dire comment puis-je me détendre alors mon cœur bat comme un fou dans l’anticipation et la nervosité depuis un certain temps déjà. Juste à ce moment là, il déposait de doux baisers sur ma nuque, envoyant une vague de chaleur à travers mon corps. Avant que je puisse réagir, il avait retiré ses mains des miennes et s’activait à défaire mes cheveux avec ses mains douces, laissant mes boucles d’or tomber en cascade le long de mon dos et sur mes épaules. En me regardant dans le miroir, il s’approchait en laissant échapper un souffle et en faisant l’éloge d’une voix rauque, “Candy, tu es magnifique avec tes cheveux détachés !”
Alors, je me retournais, me forçant à rencontrer son regard pénétrant et je commentais, “Je n’ai pas eu l’occasion aujourd’hui de te dire que tu avais une allure incroyable en kilt aussi, mon Prince de la Colline. La dernière fois que je t’ai vu comme cela c’était quand tu étais adolescent.”
Ses yeux avaient brillé de plaisir en entendant mon compliment. Après m’avoir regardée intensément pendant un moment, il avait étonnamment suggéré, d’une voix pressante mais douce, “Candy, veux-tu m’aider à me déshabiller ?”
La gorge serrée et me mettant à rougir, je m’étais conformée à sa demande. Avec les mains moites et un pouls rapide, j’avais retiré les accessoires un par un, en commençant par l’escarcelle, le béret écossais, la broche du plaid et le plaid en tartan. Après avoir enlevé sa veste, je l’avais regardé timidement, me mordant nerveusement ma lèvre inférieure avant de déboutonner sa chemise. En la glissant de ses épaules pour exposer sa poitrine bien charpentée sous la lueur des bougies, mes yeux avaient été attirés par les cicatrices sur son torse qui par ailleurs était parfait. J’avais tendu ma main tremblante pour les toucher, mais j’avais hésité. A cause de cela, Albert avait rapidement pris ma main et l’avait placé sur sa poitrine haletante, en me souriant. Alors que mes doigts parcouraient doucement ces cicatrices qui marquaient sa peau près de son cœur, je lui demandais d’une voix tremblante, “As-tu déjà pensé que si le lion…tu sais…tu es si important pour ta famille…”
Me regardant avec des yeux déterminés, il dit sur un ton pensif, “Il est vrai que j’avais déjà retrouvé ma mémoire, Candy, mais je n’ai pas réfléchi à deux fois à ce moment là. Je savais que tu étais en danger.”
Profondément émue par son profond amour envers moi, je m’étais exclamée avec des larmes brûlantes au fond de mes yeux, “Je te dois la vie encore et encore, mon prince…comment vais-je vivre sans toi ?”
“Je ne te quitterai plus jamais, ma princesse. Jusqu’à ce que la mort nous sépare”, avait-il répondu avec ferveur. Je m’étais empressée de couvrir sa bouche, en secouant vigoureusement la tête et suppliais, “Ne prononce plus ce mot encore, Albert. Tu me fais peur.”
Hochant la tête avec un sourire amoureux sur ses lèvres, ses yeux reflétaient combien il me désirait alors. L’instant d’après il avait commencé à m’embrasser et à me caresser avec amour et passion, en ôtant délicatement ma robe de mariée et en faisant une pause de temps en temps pour déposer des baisers papillons contre ma peau progressivement exposée. Je ne pouvais pas arrêter ces agaçants tremblements, sentant que mon cœur allait éclater de ma poitrine à chaque seconde. Mon visage brûlant devait être rouge vif au moment où il m’avait retiré la dernière pièce de vêtement. Ses lèvres s’étaient entrouvertes de stupéfaction et ses yeux s’étaient écarquillés avec admiration à ma vue. Respirant assez lourdement, il avait réussi à parler d’une voix basse et grave, “Ma chère épouse…quelle belle femme tu es…”
Rien d’autre ne pouvait me faire sentir plus aimée que d’être entourée de ses bras protecteurs. Il me touchait avec tant d’amour et ses baisers sur mon corps avaient réveillés tous mes sens. Peu de temps après mes tremblements avaient cessés. A la place, je sentais un désir intense et d’amour pour mon cher époux dans chaque cellule de mon être. Pendant tout ce temps nous avons murmuré l’un et l’autre des mots d’amour, avant de consommer notre amour pour la première fois. Cette nuit là était en effet l’un des plus précieux souvenirs de ma vie et pas étonnant qu’Albert ait pensé que j’en avais rêvé la nuit dernière.
Pendant ce temps, je ne me lassais pas de regarder mon mari dormir et je devais réprimer mon envie de toucher sa barbe naissante, que je ne pouvais pas voir très souvent parce qu’il était un lève-tôt et qu’il était généralement rasé avant que je me réveille. L’autre raison, c’est qu’il était souvent en voyage d’affaires, la plupart du temps seulement que quelques jours mais parfois cela pouvait durer des semaines.
Puis je vis ses paupières battre et ses yeux cligner lentement. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour remarquer que je le regardais avec adoration, alors un sourire satisfait se répandait lentement sur son visage. Il murmura, “Bonjour, ma princesse chérie. As-tu bien dormi ?”
“Cela ne pouvait pas être mieux. Et toi, mon prince charmant ?” Je répondis à sa question en tendant la main pour délimiter avec mes doigts sa barbe. Son sourire était si charmant…cela me donnait l’envie de l’embrasser maintenant…
Sans se soucier de mes pensées intérieures, il caressait légèrement mon nez et dit, “Moi aussi. En fait, je n’ai pas eu un tel sommeil depuis des semaines.”
Un sourire de satisfaction apparut sur mon visage après avoir entendu cela, alors je joignais brièvement mes lèvres aux siennes et taquinais, “Dis moi Petit Bert…était-ce parce que j’étais avec toi ?”
Avec de l’amour dans ses yeux bleus, il sourit à l’évocation du surnom que lui avait donné Rosemary et il déposait un tendre baiser sur le coin de ma bouche en réponse. Alors je me blottis près de lui et il répondit en redressant son visage encore, de sorte que je puisse placer ma tête contre son épaule, laissant ma main sur ses cicatrices. Il avait également enveloppé son bras autour de mon dos, ses doigts courant tendrement à travers mes cheveux. Pour le moment, nous savourions simplement la chaleur réconfortante de nos corps et en ne ressentant pas le besoin de dire quoi que ce soit.
Après un moment, je lui demandais d’une voix apaisante, “Albert, es-tu fatigué ? Il n’est pas encore l’aube. Peut-être que je devrais te laisser dormir ?”
Il répondit sur ton affectueux. “Eh bien, je suis réveillé maintenant. D’ailleurs, je vais prendre une journée de congé aujourd’hui pour être avec toi, Candy et personne ne va nous interrompre, pas même George.”
Nous avons fini par rire ensemble, se rappelant comment la révélation d’Albert comme étant le Prince de la Colline avait été brutalement interrompue par George. Albert avait plaisanté par la suite que c’était souvent la façon de George d’arriver au bon moment.
Puis quand nos rires cessèrent, nous nous sommes regardés l’un et l’autre avec un peu nostalgie. Peu de temps après, Albert faisait remarquer, “Le souvenir de ce jour particulier de printemps sur la Colline de Pony restera certainement dans nos cœurs et nos esprits pour de nombreuses années à venir, Candy, tout comme notre première rencontre il y a si longtemps.”
Je ne pouvais pas être plus d’accord avec lui. A l’époque, après avoir tournoyé avec moi sur lui-même, suite à nos réjouissantes retrouvailles, Albert avait progressivement ralenti tout en m’étreignant. Encore frissonnante d’euphorie et me demandant si cela n’était pas seulement un rêve, j’avais enfoui mon visage dans sa poitrine et murmuré avec émotion, “Albert, alors vous êtes mon Prince de la Colline !”
Mon prince avait réagi en resserrant sa prise autour de moi et murmurait d’une voix rauque, “Oui…je le suis.”
Avec mon cœur qui débordait d’amour et de gratitude pour lui, je voulais lui parler pendant des heures. Malheureusement, à notre grand désarroi, George avait surgi de nulle part et recommandé avec insistance à Albert de retourner à Chicago en raison de quelques affaires urgentes. Bien qu’Albert avait initialement prévu de passer beaucoup de temps pour parler avec moi sur la colline de Pony, il devait partir sur le champ avec George. Nous étions tous les deux extrêmement déçus par ce changement de plan inattendu et je ne pouvais pas m’empêcher de lancer un regard furieux à George.
Cela m’avait éte très difficile de voir Albert partir juste après cette importante confession. Me sentant terriblement bouleversée, je l’avais suivi tout le long de la descente de la colline. Avant de monter dans la voiture, mon prince m’avait serrée très fort une fois de plus, chuchotant à mon oreille, “Candy, je vais sûrement revenir et rester plus longtemps !”
Je restais debout à ma place jusqu’à ce que la voiture ait disparu de ma vue, me sentant comme si le Prince de la Colline avait encore disparu, mais son étreinte et sa promesse m’avaient donné réconfort et espoir. Quand je rentrais à la maison de Pony après cela, j’étais tellement perdue dans mes pensées et je décidais de ne rien dire à mes amis à propos de cette précieuse rencontre avec mon prince. Après leur départ, j’avais passé le reste de la nuit à admirer en extase les étoiles, me repassant dans ma tête encore et encore l’heureux événement sur la colline jusqu’à ce que je prenne mon stylo pour écrire ma première lettre à mon prince. [1]
Actuellement, Albert regardait fixement le plafond, comme s’il se rappelait aussi. Après ce qu’il m’avait avoué la nuit dernière, je me sentais si soulagée qu’il se soit décidé à m’avouer qu’il était le Prince de la Colline. Alors je m’écartais un peu de lui et m’appuyant sur mon coude interrompant ses pensées, “Albert ?”
Il rit et me regarda avec amour alors qu’il se déplaçait sur le côté pour me faire face, “Oui, Candy ?”
“Sais-tu comme j’étais ravie quand je me suis rendue compte que le prince que j’avais rencontré s’est avéré être mon ami proche qui avait été à mes côtés pendant toutes ces années ? Non seulement cela, nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre…”
Ce n’était pas la première fois que je disais quelque chose dans ce sens, alors il termina rapidement ma déclaration à ma place avec conviction, “…comme si le destin nous avait réunis !”
“C’est exact !” je déclarais fort en faisant un clin d’œil. Puis je me demandais peut-être si je ne devais pas changer de sujet afin de ne pas l’ennuyer. Comme je voyais les premiers rayons du soleil filtrer à travers les fenêtres, je soulevais une question pertinente, “As-tu faim mon chéri? ”
Avant qu’Albert ne puisse répondre, je glissais ma main sous la couverture pour dessiner des cercles sur son ventre ferme. Il saisit instantanément ma main et se mit à rire, “Candy, tu sais ça chatouille.”
Je dis alors en riant, “Je sais, voilà pourquoi je le fais.”
Très amusé, il laissa échapper un rire joyeux, tenant toujours ma main dans la sienne. Puis il répondit à ma question “Oui, j’ai un peu faim maintenant, mais c’est supportable. Et toi ? Voudrais-tu manger quelque chose, ma chérie? ”
“Pas pour le moment,” répondis-je d’un ton paresseux et d’une voix à peine plus qu’un murmure et j’admis “Je préfère rester au lit avec toi toute la matinée-”
Je fus interrompue par un baiser soudain qui m’envoyait des frissons dans mon dos. Je souriais contre ses lèvres et l’embrassais en retour, en prenant son visage dans mes mains. Puis il m’attrapa les épaules et me retourna, de sorte que ma tête repose dans les oreillers moelleux tandis qu’il se couchait sur moi, intensifiant notre baiser. Sentant le poids de son corps pesant sur moi, mes mains impatientes parcouraient les courbes familières de son dos tandis que je lui rendais son baiser ardant en fusionnant mes lèvres aux siennes. Malheureusement, je réalisais quelque chose à ce moment là et je le repoussais doucement pour arrêter notre baiser passionné.
“Qu’est ce qui ne va pas, Candy ? T’ai-je fait mal ?” demanda Albert en fronçant les sourcils, un peu essoufflé et sa voix pleine d’inquiétude et de confusion.
“Non, non !” je lui assurais avec un sourire en coin, secouant la tête et en expliquant rapidement, C’est juste que je viens de réaliser que j’ai oublié le cadeau de Tante Elroy. Elle a envoyé quelqu’un pour nous apporter un énorme cadeau de Lakewood.”
“Et qu’y a t-il de si urgent à propos de ça ?” il demanda véritablement perplexe.
“En fait, je ne sais pas, mais il est arrivé avec une brève note disant quelque chose comme ça Joyeux anniversaire à mon neveu et à son épouse. Ouvrez-le dès que possible
“Et alors ?” demanda Albert, en levant les sourcils d’un air interrogateur.
“Par conséquent, je pense que nous devrions l’ouvrir maintenant, juste au cas où,” je me pressai de glisser hors du lit, mais sans prévenir il enveloppa ses bras autour de ma poitrine nue par derrière et me tira vers lui, me faisant crier avec un mélange de plaisir et de surprise.
Albert murmura alors d’une voix rauque à mon oreille, “Ma chère épouse, le cadeau de ma tante peut attendre.”
Juste après ça, il plaçait son bras gauche fermement autour de ma taille, il levait sa main droite pour retirer délicatement mes boucles, exposant mon cou. Je pouvais sentir son souffle chaud me caresser la joue tandis qu’il mordillait doucement le lobe de mon oreille, ce qui m’essoufflait et affaiblissait considérablement ma détermination. Incapable de résister à son avance, je le laissais désespérément m’attirer plus près de lui et sa main gauche commençait doucement à me masser mon nombril, tout en remontant vers le haut. Dans le même temps, sa bouche voyageait le long de mon cou, laissant une traînée de baisers, je gémissais et frissonnais déjà de désir et d’excitation, d’anticipation. Puis il frôlait le creux de mon épaule et les doigts de sa main libre caressaient subtilement ma clavicule tout en se déplaçant dans un mouvement vers le bas. Je fondais rapidement et je sentais que je cédais à ce moment là, mais je parvenais à le supplier d’un gémissement faible, “Albert, s’il te plaît arrête…Je veux juste avoir l’esprit tranquille.”
Je ne pensais pas qu’il arrêterait tout de suite, mais il le fît. Comme je me retournais pour le regarder, il laissa ses bras tomber comme vaincu et soupira en exagérant ensuite. Il me laissait toujours exprimer mes sentiments en premier, ce qui d’habitude était très bien, mais cette fois-ci je me sentais déçue et je ne savais pas vraiment ce que je voulais à ce moment là. Puis il me regarda, faisant semblant d’être rejeté. “Donc, tu ne veux pas de moi maintenant ?”
“William !” Je l’appelais par son prénom en faisant semblant d’être sérieuse afin de cacher ma déception, imitant le long visage de Tante Elroy avant d’éclater de rire. Il ria aussi à voix haute, secouant sa tête en signe de résignation. Quand nos rires diminuaient, il offrait gentiment, “Je vais chercher son cadeau, Candy. Dis moi juste où il est.”
Alors je lui indiquais où le trouver parmi les nombreux cadeaux dans notre chambre spacieuse. “C’est la plus grande boîte estampillée avec l’insigne des Ardlay. Tu ne peux pas la rater, Albert.”
“D’accord,” dit-il alors qu’il sortait du lit pour aller chercher sa robe de chambre, la même qu’il portait lorsque j’ai découvert sa véritable identité dans le manoir de Lakewood. A l’origine, il avait voulu avant notre mariage acheter deux robes de chambre identiques d’une couleur plus claire pour nous deux mais j’avais voulu qu’il garde la noire, car cela avait une certaine signification pour moi. Par conséquent, il avait acheté la même en noire pour moi à la place.
Quand il me passait ma robe de chambre avant de mettre la sienne, je ne pouvais pas m’empêcher de fixer mon regard sur son corps parfaitement défini, lequel était très attrayant, même après l’avoir vu tant de fois. Quand il était sur le point d’attacher la ceinture autour de sa taille, il remarqua que je le regardais bêtement, alors il souri satisfait et laissa délibérément sa robe de chambre ouverte, en s’asseyant à côté de moi sur le lit. “Candy, je me demandais juste…veux-tu te joindre à moi dans la douche avant d’ouvrir le cadeau de ma tante ?”
“William Albert Ardlay! ” je disais brusquement comme le sang me montait au visage, en l’appelant par son nom complet, faisant semblant d’être en colère pendant que glissais rapidement mon bras dans la manche de ma robe de chambre pour cacher ma gêne d’avoir été prise en train de le regarder.
“Très bien, Mme Ardlay !” dit-il à voix haute, à peine capable de cacher son sourire à mon ton presque indigné et en finissant de nouer sa ceinture. Quelquefois il aimait plaisanter en s’adressant à moi comme ‘Mme Ardlay’ juste comme de temps en temps je le taquinais en l’appelant ‘L’Oncle William’ ou ‘grand-papa’.
Puis il se leva et dit, “Permets-moi de prendre une douche en premier avant d’aller chercher son cadeau.”
En passant mes doigts dans mes cheveux emmêlés, je répliquais instantanément, “Puis-je y aller d’abord ? Mes cheveux doivent être ébouriffés maintenant.”
“Tes cheveux ressemblent beaucoup aux miens, Candy, ils sont si vigoureux et brillants” commentait-il avec un irrésistible sourire avant de demander, “Mais quand même, es-tu sûre de ne pas vouloir te joindre à moi ? Je promets que je vais bien me comporter.”
Je rougissais encore plus mais je décidais de ne pas lui répondre cette fois-ci et tout d’un coup il m’attrapa en jubilant et en me berçant dans ses bras comme un bébé, me faisant crier de joie. Bien sûr, je n’avais pas protesté du tout et je le laissais me porter dans notre salle de bain attenante. Albert avait tenu sa promesse de bien se comporter, mais c’était moi qui n’avais pas pu retenir mes mains. D’un coup, notre désir l’un pour l’autre brûlait et nous nous étions retrouvés dans le lit à nouveau, nous perdant dans l’extase.
J’étais probablement plus épuisée que ce que j’avais pensé, car je m’étais endormie dans ses bras pendant que nous nous faisions des câlins. Ensuite c’était presque le milieu de la matinée quand je me réveillais à nouveau, mais cette fois-ci j’étais seule dans le lit. Immédiatement je bondissais dans le grand lit quand une pensée sombre me venait à l’esprit, c’était seulement un rêve, un fantasme fou.
Me sentant étourdie et confuse, je sursautais au son de l’ouverture de la porte et aussitôt mon mari entré vêtu de son pyjama, l’un de ceux que j’avais acheté pour lui quand nous étions à Magnolia, portant entre ses mains un plateau avec le petit déjeuner. C’était réel ! Mon prince est vraiment à la maison avec moi !
“Bonjour, beauté endormie,” il m’accueillait avec un sourire radieux. “Juste au bon moment ! Je pensais devoir te réveiller avec un baiser,” plaisantait-il alors qu’il déposait le plateau du petit déjeuner devant moi sur le lit avant de s’asseoir à côté de moi. Il sentait si bon après s’être douché et il avait l’air si séduisant avec ses cheveux ondulés, légèrement humides.
Albert avait préparé un petit déjeuner qui avait l’air délicieux et cela faisait longtemps depuis la dernière fois qu’il nous avait fait un petit déjeuner, alors je m’exclamais enthousiaste, “Albert, comme c’est merveilleux et gentil de ta part !” Puis j’exprimais ma reconnaissance en enroulant mes bras autour de son cou et en lui donnant un baiser en guise de bonjour.
Après cela, il me couvrait avec ma robe de chambre. “Tu pourrais attraper froid, Candy,” disait-il affectueusement.
Je le remerciais et je l’enfilais correctement. Tout en m’étirant et baillant, je demandais, “Alors t’es tu rendormi Albert ?”
“Oui, je l’ai fait tout comme toi !” taquina t-il avec un clin d’œil et il suggérait, “On mange ? Je meurs de faim.”
Mon estomac grondait bruyamment juste à ce moment là, ce qui était très embarrassant. Sans prendre la peine de cacher son sourire, il se mit à rire, “Je suppose que j’ai la réponse à ma question”
Tout en dévorant le copieux petit déjeuner, Albert me racontait plusieurs choses intéressantes qui s’étaient produites au cours de son voyage d’affaires avec George. Ils avaient voyagé dans plusieurs grandes villes d’Europe à la recherche d’opportunités d’affaires et la possibilité d’étendre les entreprises Ardlay là-bas semblait bonne.
“Ce qui signifie que tu passeras plus de temps à voyager en Europe dans un avenir proche ?” je demandais, en essayant de paraître calme et de cacher ma tristesse.
Albert lut à travers moi comme prévu et hocha la tête doucement, en essuyant sa bouche parce qu’il n’avait pas fini de manger. Mon estomac était rempli maintenant, alors je voulais me distraire en déposant le plateau du petit déjeuner plus loin mais il l’attrapa avant que je le fasse et le mis simplement de côté.
Avec un doux sourire sur ses lèvres, il me dit “Mais les bonnes nouvelles sont, que je vais te prendre avec moi mon amour.”
Bien que perplexe, j’étais néanmoins ravie d’entendre cela. “Es-tu sérieux ?”
“Absolument !” affirmait-il en enroulant affectueusement son bras autour de mon épaule. “Rappelle toi dans une de mes lettres je t’ai demandé si tu voulais voyager avec moi ?”
“Bien sûr, je me souviens de cela et je te demandais avec impatience de m’emmener dans ma réponse.” [2]
“Alors voilà mon cadeau d’anniversaire pour ma chère épouse,” finit-il avec un sourire énigmatique.
“Je ne comprends toujours pas. Que veux-tu dire ?” demandais-je, visiblement déconcertée.
Voyant mon air confus, ses yeux fixaient les miens pendant un moment avant de m’expliquer patiemment, “Notre activité à Londres se porte très bien maintenant et il sera plus facile pour nous de développer les affaires en Europe si nous sommes basés à Londres. Puisque je veux être capable de te voir plus souvent, je prévois d’acheter une maison près de Londres pour nous, mais si tu préfères rester à Chicago-”
“Non !” je criais, interrompant sa déclaration sans aucune hésitation. “Je vais aller partout où tu vas mon prince ! Cela n’a pas d’importance où nous vivons tant que nous sommes ensemble.” Juste imaginer passer encore quelques semaines sans lui était insoutenable.
Albert avait l’air soulagé et immédiatement ses yeux bleus brillaient. Puis nous nous sommes embrassés tous les deux très fort comme si la séparation n’était plus supportable. Puis il disait, “Je ne peux plus supporter de longs voyages d’affaires sans toi à mes côtés plus longtemps, donc nous allons rechercher ensemble la maison de nos rêves dans les environs de Londres.”
“Oh Albert… rien ne peut me rendre plus heureuse que de passer plus de temps avec toi à partir de maintenant !” je disais rêveusement, en reposant ma tête sur son épaule. Pour le moment, j’étais plus qu’heureuse de savoir qu’il voulait ma compagnie quand il débuterait sa nouvelle aventure dans les affaires sur un continent différent.
Un instant plus tard, je lui demandais curieuse, “Qu’en est-il des affaires ici à Chicago ?”
“Bonne question, Candy. Tu sais que notre société à de nombreux employés et que l’entreprise est étendue à d’autres parties de l’Amérique, donc je suis dans l’impossibilité de superviser l’ensemble d’entre elles sur une base quotidienne. Par conséquent, contrairement à mon père qui avait tout le poids sur ses épaules, j’ai appris à déléguer de plus en plus de responsabilités à ceux qui ont prouvé qu’ils en étaient capables et qui étaient dignes de confiance au fil des ans. Je retournerai à notre siège social de Chicago de temps en temps pour m’assurer que les objectifs commerciaux fixés ont été atteints, mais je crois que ces gens là peuvent bien faire sans moi.
“Je suis tellement soulagée d’entendre cela, Albert,” je commentais de tout mon cœur. “J’étais toujours inquiète qu’un jour tu puisses t’effondrer en travaillant trop dur !” je déclarais,
une crainte dans ma voix et je brisais notre étreinte en le regardant dans les yeux.
Alors il effleurait amoureusement ses lèvres contre ma joue, en pressant légèrement mes épaules pour me calmer. Je saisissais ses bras et je le priais de tout mon cœur, “Albert, s’il te plaît, promets-moi de ne pas te surmener comme ton père.”
Il soupira, puis il m’enveloppa dans son étreinte chaleureuse. “Candy, je comprends ta préoccupation, je ne vais pas répéter les erreurs de mon père et je ferai de mon mieux pour prendre soin de moi.”
Lui hochant la tête, j’enfouissais mon visage dans son cou. “Je t’aime tellement et je ne veux pas te perdre.” Disant cela du fond de mon cœur, j’enveloppais mes bras autour de lui, en le serrant de toutes mes forces, comme pour mettre l’accent sur ce point.
Puis il me tapota l’épaule pour me consoler, “Je t’aime aussi, Candy et je souhaite plus que tout vieillir avec toi.”
Un autre jour
Sans ton sourire
Un autre jour qui défile
Mais maintenant je sais
Combien ça signifie
Pour toi de rester
Bien ici avec moi
…
Le temps que nous passons séparés rendra notre amour plus fort
Mais cela fait si mal que je ne peux plus le supporter plus longtemps
…
Je veux vieillir avec toi
Je veux mourir dans tes bras
Je veux vieillir avec toi
Je veux regarder dans tes yeux
Je veux être là pour toi
Partager tout ce que tu fais
Je veux vieillir avec toi [3]
Ensuite, il me relâchait lentement et caressait doucement ma joue, en demandant, “Quand je deviendrai un vieux grincheux un jour, pousseras-tu mon fauteuil roulant et chanteras-tu pour moi, même si peut-être je serai déjà sourd ou aveugle ?”
Je lui faisais signe clairement en souriant. Puis en tenant son visage dans mes mains et en le regardant avec tendresse, je demandais, “Que faire si je deviens une vieille femme laide un jour ? M’aimeras-tu encore ?”
Ma question le faisait sourire tendrement. Il répondit, “Tout d’abord, tu ne seras jamais laide pour moi, Candy et-”
Je l’interrompais et je rajoutais, “Que faire si un jour je deviens vraiment laide, Albert ? Tu sais, imagine mon visage plein de rides et de verrues.”
Scrutant mon visage comme si il essayait d’imaginer ça, il rétorquait doucement un moment plus tard, “Je serai toujours plus vieux et laid, Candy. Peut-être même que je deviendrai chauve. Qui sait ? Je n’ai pas pu voir mon père arriver à cet âge…” Quand il se tût, il me tendit ses bras grands ouverts avec une certaine tristesse dans son sourire. Je compris son allusion et je m’enfouis dans son étreinte, savourant le confort dans ses bras.
Puis il m’assurait, “Je t’aime, peu importe ce qui t’arrive Candy.”
“Moi aussi, Albert,” je répondais, en me serrant plus près de lui.
Au beau milieu de cet agréable silence, je l’entendais dire, “En fait, je voulais te faire une autre surprise une fois que nous serions à Londres, mais je me dis que je pourrais aussi bien te le dire maintenant. ”
J’étais complètement intriguée et je voulais m’écarter de lui pour que je puisse voir son visage, mais ses mains frottaient affectueusement mon dos, alors je restais dans ses bras et je demandais doucement, “Oui, dis-moi maintenant s’il te plaît.”
“Candy, tu sais j’ai eu une année stressante au travail et avec de nouveaux défis à relever dans un environnement différent, je sens que j’ai besoin de faire une pause entre les deux. Par conséquent, après m’être assuré que tout est en ordre au bureau de Londres, je veux passer une semaine avec toi en Ecosse, seulement nous deux.
“Quelle merveilleuse idée !” Je m’exclamais de joie et je relevais la tête légèrement pour que je puisse voir une partie de son visage. “Allons-nous rester dans la demeure des Ardlay située en Ecosse ?”
“Oui,” dit-il en me donnant un rapide baiser sur le front.
“Je me souviens que c’était là qu’Archie et Alistair avaient séjourné durant nos vacances d’été lorsque nous étudions à Saint Paul. Je n’étais pas invitée à y aller et Tante Elroy-”
Je m’arrêtais, réalisant soudain que j’avais complètement oublié son cadeau d’anniversaire pour nous. Je me retirais d’Albert immédiatement et je remarquais un sourire moqueur sur son visage. Comme toujours, il avait deviné mes pensées. Me frappant le front avec une main, je m’écriais, “Albert, pourquoi ne me l’as-tu pas rappelé ?”
Haussant les épaules, il faisait remarquer, “Je te l’ai dit avant que son présent pouvait attendre et ne nous l’avons pas très bien fait jusqu’à présent ?”
Comme je raclais ma gorge et que je voulais riposter, il dit passant d’un air moqueur à un sourire de compréhension, “Je suis désolé, Candy, je sais que je devais te le rappeler plus tôt. Quoi qu’il en soit j’ai trouvé où il est, mais en effet il très grand. J’ai également localisé les cadeaux de nos amis les plus proches.”
Il fit une pause à cet instant, en me jetant un rapide coup d’œil et suggérait, “Mais n’aimerais tu pas prendre ta douche d’abord avant de les déballer un par un ?”
J’acceptais tout de suite, “Certainement, j’ai besoin d’une douche pour dompter mes cheveux.”
“S’il te plaît, vas-y alors. Je vais apporter les cadeaux dans notre antichambre et t’y attendre, d’accord ?”
Pendant la douche, tout en me demandant quel genre de présent Tante Elroy nous avait donné, mon esprit dérivait d’une certaine façon à l’époque juste après où Albert avait demandé ma main.
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Après avoir passé un merveilleux moment ensemble à Lakewood lors d’une belle journée de printemps, Albert m’avait raccompagné ce soir là à la Maison de Pony, mais cependant ni l’un ni l’autre nous voulions nous quitter. Alors je suggérais que nous allions sur la colline comme un couple nouvellement engagé. Quand nous marchions main dans la main en haut de la colline sous le clair de lune, l’atmosphère était si romantique que nous ressentions tous les deux l’envie de nous embrasser. Puis après avoir trouvé cet arbre si spécial où nous nous étions rencontrés la première fois il y a plusieurs années, Albert s’adossa contre le tronc et étendit ses longues jambes. Puis il m’accueilli dans ses bras et pressa ses lèvres douces sur ma joue. Sans perdre de temps, nous avons commencé à nous embrasser, nous perdant dans une étreinte passionnée, oubliant tout autour de nous. Après ce merveilleux moment quand la brise fraîche du soir soufflait, faisant balancer des branches de feuilles vertes au dessus de nous, mon fiancé me lâchait à contrecœur et disait, “Permettez-moi de vous ramener à la maison.”
Puis il demanda à Melle Pony et à Soeur Lane ma main, ce qu’elles acceptèrent chaleureusement avec un grand sourire, échangeant des regards satisfaits entre elles. Après ça il exprimait le souhait de m’emmener temporairement à Chicago et mes mères consentaient que je l’accompagne pour rencontrer sa tante au manoir des Ardlay pour lui annoncer ensemble notre engagement.
Albert était resté à la maison de Pony pour la nuit mais il dormait dans une chambre d’invité, une chambre minuscule rajoutée lors de la rénovation. Le lendemain matin lors de notre retour pour Chicago, nous sommes d’abord passés à la Clinique Joyeuse du docteur
Martin. [4] Puisque récemment le Docteur Martin avait embauché une autre infirmière, il
n’avait aucun problème à me laisser prendre quelques jours de repos et il nous félicitait de
tout cœur de notre engagement. “Enfin, je vois que c’est arrivé ! Je me demandais qu’est-ce qui vous prenait autant de temps !”
Depuis que j’étais partie vivre à la maison de Pony et que je me montrais seulement que lors d’importants évènements familiaux, la Grande Tante Elroy n’avait pas soupçonnait que son neveu et moi, on se voyait régulièrement l’un et l’autre et que nous échangions des lettres entre nous. Par conséquent quand elle apprit qu’Albert avait déjà annulé l’adoption et qu’il avait l’intention de m’épouser cet été avec ou sans son consentement, elle n’a pas du tout accepté cette choquante nouvelle.
“William, vous avez sans doute perdu l’esprit ! Cela va provoquer un scandale à Chicago !” –elle criait de toutes ses forces, en se relevant de sa chaise.
La dominant de son imposante stature, Albert ne s’énervait pas. Comme lui, j’avais prévu le pire alors je m’efforçais de rester calme. Après avoir échangé un regard de compréhension Albert et moi, il parla d’une voix calme “Tante Elroy, permettez-moi de clarifier ceci. Nous sommes venus ici aujourd’hui vous informer de notre engagement et de notre projet de mariage, pas pour demander votre approbation sur ce sujet. Candy et moi nous allons nous marier malgré tout de ce que les gens diront.”
Etant le patriarche de la famille, Albert avait apparemment le dessus sur la Grande Tante qui pouvait seulement le regarder sans voix, ses lèvres tremblaient de colère et son visage était déformé par la rage. Puis elle se tourna vers moi à la place et me lança un regard féroce, en hurlant sur un ton condescendant, “Candice, comment osez-vous ? Pour qui vous prenez-vous ?”
Juste après avoir dit ça, elle déplaçait son regard sur Albert, en pointant son doigt vers moi, “William, vous êtes complètement envouté par cette orpheline, qui a apporté la honte et le déshonneur à la famille !”
Albert me tenait la main encore plus fermement et déclarait d’une voix sévère, “Tante Elroy, vous feriez mieux d’arrêter d’insulter ma fiancée et j’exige toute de suite des excuses”
La Grande Tante regardait Albert avec incrédulité, furieuse et offensée. Comme elle était apparemment à court de mots, Albert fit remarquer, le visage impassible, la voix ferme, “Quand j’étais plus jeune, je vous ai dit que je me marierai seulement par amour et j’étais très sérieux. Par conséquent, je vais me marier mais avec personne d’autre que Candy.”
La Grande Tante Elroy commençait à s’agiter. Serrant sa poitrine elle parla encore plus fort pour exprimer son objection, “Ceci est tout à fait ridicule et scandaleux ! Vous êtes exactement comme Rosemary et je ne vais pas laisser l’histoire se répéter à nouveau ! ”
Un petit rire sarcastique s’échappa de sa bouche. Albert répliqua tranquillement, “Ma tante, s’enfuir est notre dernier recours parce que je veux donner à Candy un bon mariage, mais je ne vais pas écarter cette possibilité si nous n’avons pas d’autre choix. Sinon vous allez devoir peut-être trouver quelqu’un d’autre pour me remplacer en tant que chef de la famille…”
Avant qu’il ne puisse finir, Grande Tante Elroy s’effondrait sur le sol, ne répondant plus, s’étant évanouie. Etant infirmière, je me doutais que cela était peut-être dû à son hyper tension artérielle, alors nous l’avons immédiatement transportée à l’hôpital Saint Joanna. Malheureusement, elle était ensuite partiellement paralysée. Le poing fermé de sa main droite était paralysé et sa jambe droite était si faible qu’elle ne pouvait pas non plus la contrôler volontairement. Pourtant, le Docteur Leonard pensait qu’il y avait encore de l’espoir et qu’elle serait en mesure d’utiliser sa main droite et sa jambe à nouveau si elle était prête à effectuer des exercices de rééducation sur les parties musculaires concernées.
Après avoir subi cet accident vasculaire cérébral, la Grande Tante Elroy était contrainte à se déplacer dans un fauteuil roulant, elle se retira des affaires de la famille et s’isola à Lakewood. Je m’étais portée volontaire pour m’occuper d’elle, mais elle me rejeta avec véhémence, alors Albert dû embaucher une infirmière pour prendre soin d’elle. En conséquence, notre mariage était reporté de quelques mois et je retournais à la Maison de Pony.
Notes :
[1] Pour ceux qui sont familiers avec CCFS et avec l’ancien roman de Candy Candy doivent savoir que j’ai associé les deux ensemble, cependant il était évident que je préfère bien plus l’ancien roman.
[2] Je crois que cette lettre est seulement dans l’ancien roman de Candy Candy, mais je l’aime beaucoup. Comme une fan d’Albert me l’a mentionnée, c’était une subtile proposition de mariage d’Albert à Candy parce qu’il l’invitait à voyager avec lui. Ci-dessous copié à partir de spoilers :
Albert écrit dans sa lettre, “…Je vais avoir davantage de liberté, je vais entreprendre à nouveau un voyage, en emportant Poupée. Lorsque je le ferai, Candy, voudras-tu venir avec moi ?”
La réponse de Candy envers lui montre son empressement, “Quand vous partez en voyage, s’il vous plaît emmenez-moi avec vous partout. Si vous dites non, je viens avec vous !”
[3] “I Wanna Grow Old With You” de Westlife (2001).
[4] Selon CCFS, Albert voulait construire une nouvelle clinique pour le Docteur Martin afin d’exprimer sa reconnaissance envers le gentil médecin. Le Docteur Martin a alors suggéré à Albert de construire une nouvelle clinique près de la Maison de Pony et c’est là où Candy travaillait.